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Photo : Sven Beyrich /SPP/Sportfrauen.

Après des défaites à l’extérieur contre l’Angleterre et l’Espagne en octobre, l’équipe nationale féminine des États-Unis poursuit sa préparation pour la Coupe du monde 2023 avec deux matches amicaux contre l’Allemagne les 11 et 13 novembre. Nous décomposons ce à quoi l’USWNT peut s’attendre, en analysant les tactiques de l’opposition, leurs forces et leurs faiblesses, et les profils des joueurs.

Allemagne : une superpuissance rétablie

L’entraîneur-chef Martina Voss-Tecklenburg a progressivement remanié l’équipe nationale allemande. Après une sortie décevante en quart de finale lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2019, elle a introduit de nouveaux talents et construit une force beaucoup plus stable et plus forte pour les EURO en Angleterre. L’Allemagne a remporté son groupe de l’EURO sans encaisser de but, battant l’Espagne, le Danemark et la Finlande. Ils ont ensuite éliminé l’Autriche et la France pour atteindre la finale, où ils ont perdu un combat acharné contre les hôtes en prolongation.

Bien que leur tournoi se soit terminé sans trophée, ces performances ont contribué à rétablir la réputation de l’Allemagne en tant que superpuissance du football féminin, et elles participeront à la Coupe du monde de l’année prochaine en tant que favorites. Ils ont terminé leur processus de qualification avec des victoires confortables contre la Turquie et la Bulgarie, avant de battre la France 2-1 lors d’un match amical en octobre, les deux buts étant d’une Alexandra Popp renaissante.

Pressing et physicalité

La formation de départ habituelle de l’Allemagne est un 4-3-3, avec une réelle présence physique au milieu de terrain. Lena Oberdorf est une partante garantie à la base, couvrant toute la largeur du terrain pour arrêter les menaces avec des tacles, des pressions et, si nécessaire, des fautes. En l’absence de Sara Däbritz, elle pourrait bien être associée à sa coéquipière de Wolfsburg Lena Lattwein, une autre puissante polyvalente qui opère efficacement de box en box.